Risque légionelle dans les réseaux d’eau chaude sanitaire : la bonne prise en compte du nouveau DTU

Philippe HarmantLaurent KiénéPhillipe Harmant et Laurent Kiéné
Consultants
AQUAFLUENCE
Animateurs EFE à la formation « Maîtriser le risque légionelles » le 25 novembre à Paris

Le risque lié aux légionelles dans les réseaux d’eau chaude sanitaire est connu depuis une quarantaine d’années. Le maintien des températures, la bonne circulation de l’eau dans les réseaux bouclés, l’utilisation et l’entretien réguliers des points d’utilisation sont présentés comme des facteurs importants de maîtrise de ce risque.

Les règles de l’art relatives au dimensionnement des réseaux d’eau chaude sanitaire ont évoluées récemment avec la parution du DTU 60.11 en août 2013. La nouvelle version du DTU introduit de nouvelles exigences en matière de diamètre minimal des canalisations et de vitesse minimale de circulation dans les réseaux bouclés. Ces objectifs visent à limiter le développement de biofilm dans les réseaux en faisant fonctionner les réseaux dans un régime turbulent et à une température en permanence supérieure à 50°C. Ces objectifs sont complémentaires avec ceux fixés par la règlementation du ministère de la santé (arrêté de 2005 notamment)

Le DTU impose de plus qu’en fin de travaux, un équilibrage soit réalisé et qu’un rapport d’équilibrage incluant des mesures de débit et de température soient remis au Maître d’Ouvrage. Enfin, la pérennité de l’équilibrage est prise en compte puisque la nouvelle version du DTU impose un degré d’ouverture important (supérieur à 1 mm) des vannes d’équilibrage afin de limiter le risque d’encrassement par accumulation de particules.

Ces nouvelles règles imposent donc une réflexion en profondeur sur l’organisation des réseaux, leur dimensionnement et les choix des équipements

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